Mercedes-Benz Classe C vs BMW Série 3 : rencontre au sommet
26 mai 2021,
La rivalité entre la Mercedes-Benz Classe C et la BMW Série 3, c’est comme celle entre Montréal et Toronto au hockey, entre les Red Sox et les Yankees au baseball, et entre Roger Federer et Raphaël Nadal au tennis.
Les deux modèles sont en concurrence depuis toujours et jouent du coude pour obtenir la faveur des acheteurs. Outre les données, outre les chiffres et les statistiques, quel modèle est vraiment le plus intéressant à posséder ? Quel modèle va vous donner entière satisfaction ?
Avec deux véhicules de qualité en présence, la réponse n’est pas nécessairement évidente à trouver, mais les quelques éléments qui suivent vont vous donner une idée vers lequel pencher.
Identité
Il fut un temps où l’acheteur d’une BMW avait peu de chance de se tourner vers une Mercedes-Benz et vice versa. Chaque compagnie avait sa propre identité, sa propre image. Le confort chez Mercedes-Benz, la conduite sportive chez BMW.
En voulant plaire à tout le monde et attirer plus d’acheteurs, les deux compagnies se sont attaquées à leurs « faiblesses ». BMW a ajouté plus de confort à ses modèles, Mercedes-Benz un peu plus de chien à la conduite des siens.
Le problème, c’est que la première compagnie se cherche. BMW propose des modèles plus confortables, mais dont l’âme n’est plus ce qu’elle était. On se demande quelle est l’identité de la compagnie. Mercedes-Benz n’a pas eu ce problème. Elle a réussi à rendre la conduite de ses bolides plus incisive, mais sans jamais perdre de vue que ses acheteurs aiment toujours profiter de la classe et du confort qui a fait la renommée de la marque.
Le résultat ? On se sent en présence d’un modèle qui respire la confiance avec un produit Mercedes-Benz. On ne ressent pas cela chez BMW.
La présentation intérieure
Cette identité se reflète aussi à bord. Chez BMW, on a fait évoluer le style, mais rien n’a été révolutionné. Mercedes-Benz, de son côté, n’a pas hésité à faire table rase pour faire entrer son modèle dans le XXIe siècle.
Tout est clairement défini, des buses d’aération aux écrans ou à la façon dont l’information est transmise au conducteur, soit sur des écrans magnifiques. D’ailleurs, ces derniers sont plus gros à bord de la Classe C qui reçoit de série une pièce de 12,3 pouces pour les jauges numériques devant le conducteur, puis de 10,3 pouces pour le système multimédia. Chez BMW, on doit grimper dans la gamme pour profiter d’unités de cette taille. Autrement, on a droit à des écrans de 8,8 pouces. Et c’est sans compter que la présentation graphique est de loin plus claire et précise chez Mercedes-Benz, en plus d’offrir de plus grandes options de personnalisation.
Enfin, au volant, l’équilibre proposé par toutes les versions de la Classe C fait qu’on passe des moments plus intéressants aux commandes d’une Mercedes-Benz Classe C. Le caractère des versions est bien défini, de la C300 à l’AMG C 63 S. Chez BMW, on dirait que chaque version veut tout faire, soit offrir puissance et confort ; on en sort… confus. Quelque chose manque à l’expérience.