Mercedes-Benz GLC vs Infiniti QX50

Il est normal de comparer des propositions de même catégorie à travers l’industrie automobile. C’est de bonne guerre. Cependant, lorsqu’un produit est dominant à l’intérieur d’un segment, l’exercice devient difficile pour le véhicule qui lui est opposé.

Le modèle dont il est question ici, l’Infiniti QX50, nous en fournit un bel exemple. D’excellente qualité, il n’arrive pas, malgré tout son bon vouloir, à rivaliser avec une œuvre comme le GLC de Mercedes-Benz. Partout où l’on ose effectuer une comparaison, la création du constructeur allemand a le dessus. Les éléments qui suivent en donnent un aperçu.

Le prestige

On ne peut pas le contester, Infiniti et Mercedes-Benz jouent la carte du grand luxe. Cependant, Infiniti travaille toujours à définir son image et la marque tarde à s’imposer sur le marché. Du côté de Mercedes-Benz, la question ne se pose même pas. Ça fait plus de 100 ans que le nom est synonyme de qualité et de prestige.

Valeur de revente

Tout cela a un effet sur la valeur de revente. Dans le cas du GLC, on parle d’un produit qui retient très bien sa valeur sur le marché après trois ans. C’est à peine 20 % de dépréciation, ce qui est exceptionnel. Pour le QX50, ça joue davantage entre 30 % et 40 %, la norme pour bien des véhicules. Ce n’est pas pour rien que le représentant de Mercedes-Benz est environ trois fois plus populaire auprès des consommateurs canadiens ; les acheteurs reconnaissent ce qu’il leur apporte.

Un choix de moteur

En optant pour un modèle de luxe, on aime avoir du choix. C’est vrai pour l’équipement, mais aussi pour les mécaniques que l’on peut retrouver sous le capot. À la proposition unique avancée par Intiniti, Mercedes-Benz rétorque avec trois moulins ; un 4-cylindres, un V6 et un V8, tous turbocompressés. Les chiffres de puissances vont de 255 à 503 chevaux, en passant par 385 pour la version de milieu de gamme (AMG 43, les deux autres étant les GLC 300 et AMG 63 S).

Infiniti voit son modèle être servi par un 4-cylindres turbo de 2 litres, un moteur capable de fournir 268 forces. C’est bien, mais pour celui ou celle qui veut du choix, on est limité à cette adresse.

Et, surtout, les deux compagnies ont des approches différentes en ce qui a trait à la transmission. Chez Mercedes-Benz, on fait confiance à une boîte automatique traditionnelle à neuf rapports. Infiniti opte de son côté pour une transmission à variation continue (CVT). Si cette dernière est efficace, elle n’a pas vraiment sa place avec un véhicule de luxe, car son comportement est tout sauf doux. Or, avec un VUS de luxe, on recherche cette douceur.

Le style, la conduite, la richesse des matériaux que l’on retrouve à bord, tout est à l’avantage de Mercedes-Benz. C’est très bien chez Infiniti, qu’on se comprenne bien là-dessus ; ça vous donne seulement une idée de la très grande qualité avancée par la compagnie d’origine allemande.